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Friday, July 10, 2020

Poisson, radis, kiwi... les aliments qui aident à maintenir la vigilance sur la route - Santé Magazine

ikanghus.blogspot.com

Picotement des yeux, paupières lourdes, difficulté à se concentrer, douleurs et raideurs de la nuque et des épaules, bâillements répétés, engourdissement... De nombreux usagers de la route sous-estiment les risques de fatigue et de somnolence au volant, pourtant les dangers sont bien réels. En 2019, l'association Assurance Prévention avait dévoilé les résultats de son étude « Bien manger pour mieux conduire » dont l'objectif était d'évaluer l'impact de l'alimentation d'un conducteur sur sa vigilance et son éveil au volant. Ils sont sans appel : après un repas copieux, les distances de freinage augmentent considérablement, la vigilance chute et le risque d’accident monte en flèche.

En cette période de départs en vacances, Assurance Prévention révèle les résultats du second volet de cette étude, menée sur un simulateur de conduite en collaboration avec un médecin cardiologue et nutritionniste et un médecin endocrinologue. A l'inverse du premier volet de l'étude, cette étape a consisté à identifier les alimentsquifavorisent la vigilance sur la route. « L’association a décidé cette année d’aller plus loin pour déterminer les aliments à privilégier avant de prendre le volant et pendant le trajet, afin de favoriser la vigilance et ainsi sécuriser la route des vacances. Celle-ci s’annonce en effet particulièrement accidentogène en cette période de déconfinement », indique-t-elle.

Les trois critères qui favorisent la vigilance au volant

« Cette année encore, la vigilance des conducteurs a été étudiée en observant le mouvement des globes oculaires et les postures avec un boîtier infrarouge orienté vers le visage. Ces comportements ont été filmés et enregistrés sur des systèmes de big data. Nous avons ainsi pu mesurer le nombre de comportements à risques selon le type de repas », commente le cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann. Pour favoriser la vigilance au volant, le repas idéal doit ainsi se constituer :
- de l’index glycémique le plus bas possible pour éviter l’alternance coups de forme/ coups de fatigue,
- d’aliments qui ne nécessitent pas un gros effort digestif,
- et de goûts qui éveillent : l’amertume et l’acidité.

« Lors du premier volet de l’étude, le temps de réaction s’allongeait même avec un repas à 499 Kcal. Cette année, l’étude prouve que la vigilance peut être maintenue après un repas de 501 Kcal. Ce n’est donc pas seulement le nombre de calories qui entre en compte, mais aussi la qualité des aliments. Il existe des repas qui limitent l’effet de la digestion sur la vigilance au volant, voire l’inversent légèrement », ajoute le Dr Frédéric Saldmann.

Concrètement, le menu optimisé inclut le fameux trio « entrée-plat-dessert » mais c'est ce qui compose chaque plat qui importe.

  • En entrée par exemple, le concombre permet une hydratation progressive et le radis apporte de l’amertume qui augmente la vigilance.
  • En plat, l'étude recommande du poisson (apport en protéines) avec des lentilles, des aliments avec un index glycémique très bas. Ils apportent par ailleurs une énergie linéaire et évitent de se fatiguer lors de la digestion, avec un peu de citron pour ajouter de l’acidité.
  • Le dessert se compose d'un kiwi et d'un petit carré de chocolat noir 90 %. Le premier apporte de l’acidité et de la vitamine C et le second de l’amertume. 

Ce repas a par ailleurs l'avantage d'être bien équilibré (autour de 500 Kcal) et accessible à tous.

L'eau doit en revanche rester la seule boisson consommée de manière illimitée : en voiture, qu’il fasse chaud ou froid, il est essentiel de boire régulièrement en gardant une bouteille à portée de main.

L'association conclut ainsi sur le fait que « le second volet de l’étude réaffirme le rôle essentiel de l’alimentation sur la vigilance au volant. Il a également permis d’élaborer des menus-types pour favoriser la concentration et contribuer à faire baisser le nombre d’accidents de la route ».

Il ne faut cependant pas oublier qu'en complément, le comportement du conducteur reste primordial pour rouler en sécurité. Il est donc indispensable de veiller à dormir suffisamment la veille, de faire des pauses de 15-20 minutes toutes les 2 heures (plus fréquemment la nuit, période plus propice à la somnolence) et si possible d'éviter les heures où le risque de somnolence est plus important (13h-16h et 2h-5h).

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July 10, 2020 at 08:18PM
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